Le fer de lance et les industries de pointe de l’économie française

Автор работы: Пользователь скрыл имя, 22 Мая 2013 в 01:53, курсовая работа

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Les industries de biens d’équipement constituent le fer de lance de l'économie française. Ces branches sont à la fois:
- les plus gros employeurs avec des entreprises comptant jusqu'à 20000 personnes
- les plus gros investisseurs
- les plus gros exportateurs

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1. Le fer de lance  et les industries de pointe de l’économie française

Les industries de biens d’équipement constituent le fer de lance de l'économie française. Ces branches sont à la fois:

- les plus gros employeurs avec des entreprises comptant jusqu'à 20000 personnes

- les plus gros investisseurs

- les plus gros exportateurs

La France est le troisième exportateur mondial de voitures particulières avec une production de 3,4 millions de voitures. Les deux champions nationaux, Renault et PSA, qui contrôle les marques Peugeot et Citroën. Les constructeurs français exportent plus de 60% de leur production, mais ils ont dû céder 40% du marché intérieur à leurs concurrents, en particulier à l'Allemagne et à l'Italie. Afin de renforcer leur compétitivité, les groupes français ont investi massivement dans la robotisation. . Renault et PSA occupent actuellement 9 % du marché automobile mondial.

La chimie place la France au quatrième rang mondial. Son chiffre d'affaires annuel dépasse  70 milliards d’euros et elle emploie 250 000 personnes.

En revanche, la parachimie et la pharmacie sont très dynamiques. Mobilisant de lourds investissements et une recherche coûteuse, elles sont dominées par de grands groupes. Dans la parachimie, c'est le cas des géants étrangers tel Procter & Gamble, Unilever, alors que la firme nationale L'Oréal vient en tête pour les produits de beauté. Dans la pharmacie deux géants français Aventis et Sanofi-Synthélabo qui est devenu le 3ème groupe pharmaceutique mondial et le numéro un en Europe.

Les industries de pointe assurent 20 % des emplois industriels et des exportations. La France constitue l'un des pays les plus performants dans la construction aéronautique et spatiale ainsi que dans l’industrie d’armement.

Pour faire face à une concurrence internationale les entreprises françaises se sont rapprochées des entreprises  européennes. Dans la construction aéronautique : EADS (European Aeronautic Defence and Space Company), qui réunit les activités aéronautiques et spatiales d’Aérospatiale-Matra (France), de Dasa (Allemagne) et de Casa (Espagne).

L’industrie d'armement place la France au cinquième rang mondial des exportateurs. Il s'agit d'une industrie stratégique, de haute technologie.

Finallement, si la France est bien placée dans les télécommunications, les résultats sont moins impressionnants dans l'informatique. La France dépend largement de l'étranger pour la fabrication des micro-processeurs, souffrant de la concurrence des Etats-Unis et du Japon.

 

2. Les points forts et les points faibles de l’économie française

Сinquième pays exportateur dans le monde, quatrième mondial pour l'accueil des investissements étrangers: la France réussit à se maintenir à un haut niveau dans la compétition économique mondiale.

Les 4250 entreprises de la filière agro-alimentaire emploient 418 000 personnes (troisième employeur en France), transforment 60% de la production agricole. Elles fournissent 16% des exportations françaises.

La désindustrialisation française se poursuit. L’Hexagone se classe aujourd’hui parmi les pays les moins industriels de l’Union européenne, avec la Belgique, le Danemark  et les Pays-Bas; et derrière l’Irlande, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Mais la France est encore  plus industrielle que les Etats-Unis.

La France est le troisième exportateur mondial de voitures particulières avec une production de 3,4 millions de voitures. Les deux champions nationaux, Renault et PSA, qui contrôle les marques Peugeot et Citroën. Les constructeurs français exportent plus de 60% de leur production, mais ils ont dû céder 40% du marché intérieur à leurs concurrents, en particulier à l'Allemagne et à l'Italie. Afin de renforcer leur compétitivité, les groupes français ont investi massivement dans la robotisation. . Renault et PSA occupent actuellement 9 % du marché automobile mondial.

La chimie place la France au quatrième rang mondial. Son chiffre d'affaires annuel dépasse  70 milliards d’euros et elle emploie 250 000 personnes. La parachimie et la pharmacie sont très dynamiques.

L’industrie d'armement place la France au cinquième rang mondial des exportateurs. Il s'agit d'une industrie stratégique, de haute technologie.

Pourtant il reste quelques signes préoccupants. L'augmentation des exportations françaises se fait pratiquement exclusivement en Europe. En revanche, la position de la France dans le commerce mondial ne s'améliore pas. La montée en puissance des pays émergents l'explique en partie, mais la France n'a pas de concentration nette sur quelques produits ou filières de production comme en Allemagne.

Il y a nombreuses faiblesses de La filière agro-alimentaire :

  • la partie aval de la filière est insuffisamment développée.
  • les groupes français sont de taille modeste à l'échelle international
  • le manque de compétitivité

La France n'a pas encore une industrie agro-alimentaire à la mesure de son potentiel agricole et de son renom gastronomique.

Restent pourtant les points noirs, ou gris, par exemple, la fiscalité. Bien sûr, le taux de l'imposition sur les sociétés est passé de 59% à 33% en 10 ans. La France a actuellement une pression fiscale comparable à celle de ses voisins. Mais  certains impôts, par exemple la taxe professionnelle, choquent bon nombre d'entrepreneurs.

 

3. L’attractivité de la France pour les investisseurs

Ces dernières années  la France se classe quatrième terre d'accueil des investissements étrangers, juste derrière le trio Etats-Unis, Luxembourg, Chine.

A quoi tient l'attractivité de l'Hexagone? La France a une frontière commune avec les sept pays qui sont les plus peuplés et les plus riches de l'Union européenne.

L'intérêt géographique est d'autant plus décisif que la France dispose d'infrastructures de transport appréciables, comme en témoigne son réseau ferré, le plus dense en Europe. La présence du TGV a, par exemple, été déterminante dans le choix du coréen Daewoo qui a fait de la Lorraine sa base de conquête européenne.

Autre atout, la qualité de l'environnement scientifique. La France se situe maintenant au 4-e rang mondial pour le nombre de brevets déposés.

L'environnement scientifique ne serait pas un facteur d'attraction suffisant si la main-d'oeuvre française n'était pas productive. Les coûts salariaux sont moins élevés en France que chez la majorité de ses voisins européens. Selon les experts de l'OCDE, le coût horaire du travail en France en 2005 est inférieur à celui de l'Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas et de la Suisse. Seuls les pays du Sud et de l’Est de l'Europe ont un coût inférieur.

Finallement, restent pourtant les points noirs, ou gris, par exemple, la fiscalité. Bien sûr, le taux de l'imposition sur les sociétés est passé de 59% à 33% en 10 ans. La France a actuellement une pression fiscale comparable à celle de ses voisins. Mais  certains impôts, par exemple la taxe professionnelle, choquent bon nombre d'entrepreneurs.

4. L'explosion du tertiaire et la désindustrialisation en France

Le tertiaire ne constitue pas, comme l'agriculture ou l'industrie, un secteur directement productif, mais il pèse d'un poids lourd dans l'économie: il assure 70,9% du PIB  et emploie 71,5% des actifs.

Le secteur tertiaire rassemble un grand nombre d'activités de services, indispensables à l'économie et à  la vie en société. On distingue:

  • un tertiaire économique;
  • un tertiaire administratif et social;
  • un tertiaire individuel.

Le tertiaire économique concerne à la fois les entreprises et les particuliers. Il comprend des activités traditionnelles (les transports, le commerce, les banques, les assurances et les services financiers) et "des activités supérieur" (gestion, marketing, publicité, études, recherche, ingénierie, services juridiques et fiscaux, informatique).

Le tertiaire administratif a augmenté  ses effectifs depuis 15 ans. Il comprend: l'administration générale et collectivités locales; les services publics (l'éducation, la santé, la protection sociale); l'armée, la gendarmerie et la police.

Le tertiaire individuel est lié à  l'évolution du genre de vie des individus. La hausse du niveau de vie, l'allongement des loisirs et l'amélioration de la formation individuelle engendrent de nouveaux besoins: besoins de mobilité, d'où l'expansion des transports, des télécommunications, de l'hôtellerie, de la restauration; besoins culturels et de communication.

La désindustrialisation française se poursuit. L’Hexagone se classe aujourd’hui parmi les pays les moins industriels de l’Union européenne, avec la Belgique, le Danemark  et les Pays-Bas; et derrière l’Irlande, la Finlande, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Mais la France est encore  plus industrielle que les Etats-Unis.

 

5. La Banque mondiale

La Banque mondiale, désigne deux institutions internationales : la banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides, des financements, des conseils, aux États en difficulté1.

Son siège est à Washington. Le président est élu pour cinq ans par le Conseil des Administrateurs de la Banque.

La banque etait créée en 1945 sous le nom de Banque internationale pour la reconstruction et le développement après signature de l'accord Bretton Woods.

La Banque mondiale a été créée principalement pour aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Un objectif supplémentaire, celui d'encourager la croissance économique des pays en voie de développement africains, asiatiques et latino-américains. 
Au départ, la Banque mondiale a principalement financé de grands projets d'infrastructures (centrales électriques, autoroutes, aéroports…).

L'appellation Groupe de la Banque mondiale désigne aujourd'hui (juin 2007) cinq institutions.3

Les objectifs de la Banque mondiale ont évolué  au cours des années. Elle a récemment mis l'accent sur la réduction de la pauvreté, en délaissant l'objectif unique de croissance économique. Elle favorise aussi la création des très petites entreprises. Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le développement durable. En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série de politiques en faveurs de la sauvegarde de l'environnement et du social. Les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les organisations non gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter efficacement contre la pauvreté, et négliger les aspects sociaux et environnementaux.

La BIRD compte actuellement 185 pays membres. Chaque année, elle publie un Rapport sur le développement dans le monde chargé de rendre compte des résultats obtenus.

Son action est aujourd'hui principalement orientée vers les pays en voie de développement (PVD), et en particulier les pays les moins avancés (PMA), sur des axes comme l'éducation, l'agriculture, l'industrie,…

L'action de la Banque mondiale est souvent critiquée, en particulier par les gouvernements en place qui rebutent à prendre des mesures anti-corruption et organiser de véritables élections

 

8. MOYENS DE PAYEMENT

Chèque, monnaie scripturale consistant en un écrit par lequel une personne, titulaire d’un compte, que l’on appelle le tireur, donne l’ordre à une autre personne, appelée le tiré (en général une banque ou un établissement de crédit), de payer une certaine somme à une troisième personne, dite le bénéficiaire. Le chèque apparaît en France sous le second Empire, à l’imitation de la pratique anglaise.

On distingue plusieurs catégories de chèques : le chèque barré, son montant ne peut être encaissé que par un banquier ; le chèque visé est un chèque qui est revêtu-обеспечен du visa du banquier attestant l’existence de la provision, c’est-à-dire de fonds sur le compte ; le chèque certifié.

Une provision doit exister sur le compte de l’émetteur, préalablement à toute émission de chèque.

Virement bancaire. En finance, un virement bancaire est une opération d'envoi (transfert) ou de réception (rapatriement-перевод) d'argent entre deux comptes bancaires:

  • soit ouverts dans la même banque (virement interne), soit dans deux banques différentes (virement externe)
  • soit réalisé dans le même pays (virement domestique), entre deux pays (transfert international).

La personne physique ou morale qui demande l'émission du virement est dénommé le donneur d'ordre, celle qui reçoit l'argent le bénéficiaire.

Un effet de commerce (lettre de change, billet à ordre) - est un moyen de paiement qui peut s'échanger et partager la garantie de paiement, car il n'est pas attaché à un compte bancaire.

L'escompte (взыскание) sur un effet de commerce. L'escompte est le mécanisme par lequel un établissement de crédit (une banque généralement) rachète à un bénéficiaire les effets de commerce dont il est porteur.

Le bénéficiaire qui cède ainsi ses effets est appelé le cédant, le débiteur est appelé le cédé. Le banquier devient alors le créancier du cédé. Lors de cette opération, le banquier effectue une avance de trésorerie au cédant : la banque se rémunère alors par des agios (курсовая цена) et des commissions.

L'acceptation est l'acte par lequel une personne, le souscripteur, s'engage à payer à une époque déterminée, une somme d'argent à un bénéficiaire.

La lettre de change(перевод.вексель) est un écrit par lequel une personne, dénommée tireur, donne à un débiteur, appelé tiré, l'ordre de payer une certaine somme à une certaine date, au bénéficiaire ou porteur.

La lettre de change est utilisée comme moyen de paiement, souvent dans un pays étranger. Elle est aussi un moyen de crédit par l'escompte (скидка).

La lettre de change doit comporter un certain nombre de mentions obligatoires telles que les mentions relatives au paiement (date, somme, lieu), aux parties (signature du tireur, nom du tiré et du bénéficiaire)ainsi que la dénomination « lettre de change ». Si ces conditions ne sont pas remplies, l'écrit est nul (недействительный).

Enfin, la lettre de change doit être acceptée. En effet, l'acceptation fait présumer la provision. La lettre de change doit être endossée, c'est par cet acte que l'endosseur donne mandat à l'endossataire (une banque) d'encaisser le montant de l'effet.

La lettre de change est un acte de commerce par nature.

Le billet à ordre est un document qui présente certaines caractéristiques d'une lettre de change (engagement de payer à une échéance donnée) et d'autres d'un chèque : c'est le client débiteur (le souscripteur) qui s'engage à payer, qui émet le billet et qui le remet au bénéficiaire, lequel le présentera à l'échéance.

La différence entre la lettre de change et le billet à ordre est que pour un billet à ordre, le tirage se fait à vue alors que pour la lettre de change, le tiré doit accepter le paiement (le tiré peut refuser le paiement ou l'accepter partiellement).

 

9. La Bourse

La bourse est appelée marché secondaire sur lequel sont vendus et achetées les valeurs mobiliéres déja emises.

Pour une société qui veut cotée, un ensemble de regles s’impose. Les trois derniers exercices doivent etre bénéficiaires. Es comptes de la societe doivent etre revises par un cabinet comptable.

Les actionnaires de cette sociéete doivent avoir accés a l’information sur son activité.

Il y a aussi le second marché qui offer aux PME des conditions d’accés simplifié a la bourse.

C’est la loi de l’offre et de la demande qui determine la cote de l’action. Si la société est connue sur le marché, si ses affaires vont bien, ceux qui voudront acheteer ses actions seront tres nombreux et les cours vont monter en fleche.

Les obligations sont les titres qui representent les prêts à l’Etat et aux collectivités. Les obligations apportent un interet et sont amortissables.

Il faut souligner que l’interet rapporté par l’obligation est fixe, tandis que les dividends d’une action sont variables, car ils representent des parts de benefices qui variant d’année en année.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7. EMPRUNTS ET CREDITS

L’activité des banques englobe la réception de fonds du public, leur mise à la disposition de la clientèle, ainsi que la gestion de moyens de paiement. C’est à dire que les banques sont au centre du processus de création monétaire.

Les activités des banques de dépôts se divisent entre les services aux particuliers, les activités de crédit et les services effectués pour le compte de l’État ou pour celui des émetteurs de valeurs mobilières.

Certains services rendus aux particuliers sont le plus souvent rendus gratuitement en contrepartie du dépôt de fonds non rémunérés. Par exemple: règlement et encaissement des chèques, exécution des ordres de virement etc.  Les auters services sont également rendus moyennant commission (conservation des titres etc).

La principale source de profit pour les banques est l’octroi de crédits. Les banques  consentent des découverts, des avances, des prêts, et pratiquent également l’escompte d’effets de commerce . Ce service est effectué pour le compte de l’État.

L'acte de crédit peut avoir diverses formes. Consentir un crédit, c'est :

  • le Vendeur accorde un délai à un prêteur pour le payement d'une prestation réalisée immédiatement. (crédit à la consommation) ;
  • prêter des fonds à ceux qui en ont besoin pour régler au comp 
    tant des prestations : le crédit est alors consenti par un particulier ou 
    par un établissement spécialisé ;

— promettre la réalisation d'un prêt, lorsque l'emprunteur demandera l'exécution de cet engagement (ouverture de crédit).

Les crédits se définissent selon leur durée, leur objet, les garanties qu'ils présentent, leur liquidité pour le prêter.

Le circuit bancaire. L’activité des banques consiste, en fait, à transformer des dépôts en crédits, ce qui explique leur rôle déterminant dans le processus de la création monétaire.

Il y a deux types de dépôts effectués par les banques : des dépôts à vue, et des dépôts à terme.

Dans le premier cas, le retrait ne nécessite pas de préavis (c’est le cas des comptes chèques, des comptes courants des entreprises commerciales etc).

Par contre, les dépôts à  terme ne peuvent être qu’à échéance fixe, mais un retrait anticipé reste néanmoins possible. Dans ce case on perd certains avantages liés au dépôt à terme, en particulier une réduction du taux d’intérêt).

À partir de ces dépôts, la banque dispose de fonds, qu’elle peut utiliser librement, à condition d’être toujours en mesure de les restituer si le déposant le demande.

 

 


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